Icône des seventies, le crochet revient sous différentes formes sur les défilés pour sublimer notre hâle ou jouer la carte de la transparence. Son esprit bohème vient notamment de son côté DIY, porté par la tendance craft. Orné de coquillages chez Chloé, easy chic chez Stella McCartney, coloré chez Missoni, graphique chez Jil Sander ou hippie chez Etro, le crochet se décline à l’infini et s’adapte à toutes nos envies.
Voilà une silhouette digne d’une gourou californienne new age, pleine d’élégance et de fraîcheur grâce au total look blanc. La combinaison en soie fluide de la mannequin est rehaussée par un top lacé de coquillages qui rappelle combien la nature est belle et précieuse. Tout en transparence et stylisé par de jolies franges, le haut en macramé confère à la silhouette tout son raffinement. Côté accessoires, la styliste a misé sur des sandales plates oversize pour jouer la carte de la simplicité et du confort. La créatrice uruguayenne Gabriella Hearst a relevé son pari avec brio : présenter une vision écoresponsable de la mode en proposant un vestiaire respectueux de l’environnement (grâce à des matières à faible impact environnemental) et en s’engageant auprès d’artisans indépendants dans le cadre de son pôle de création Chloé Craft qui valorise le fait-main et la traçabilité.
Missoni ravit nos pupilles avec ce haut coloré en macramé de perles absolument magnifique qui relève plus du bouquet de bijoux que du prêt-à-porter. Une pièce phare qui contraste avec la coupe du pantalon lamé au style plutôt masculin. Missoni en profite aussi pour surfer sur le grand retour de la taille basse qui gagne les défilés. Côté accessoires, on fête ici le printemps avec de jolies boucles d’oreilles asymétriques et des sandales à lanières aux couleurs métallisées pleines de finesse et d’élégance.
La cool attitude pourrait être le maître-mot de cette silhouette easy chic présentée par Stella McCartney. La créatrice anglaise, qui fait de la protection des animaux et de la planète son leitmotiv, a misé sur une tunique en macramé noir qui laisse transparaître la peau diaphane de la mannequin et sur un pantalon de zouave rehaussé de pompons. L’esprit loose de la tunique et le cordon joliment noué au niveau du cou assurent à la silhouette son esprit dégaine. En termes d’accessoires, la créatrice a porté son dévolu sur un sac à main à chaîne en cuir Mylo, fabriqué à partir de racines de champignon (à porter comme une pochette) et sur des sandales compensées zippées au confort indéniable.
Jil Sander a réussi à travailler le macramé façon Lego pour un look graphique black and white totalement inédit. Cette œuvre d’art à porter nous donne l’impression que la mannequin est pixélisée. L’esprit futuriste de cette pièce phare est renforcé par l’effet d’optique des bottes blanches qui complètent le look. Le savoir-faire artisanal évident qui se cache derrière la robe contraste avec l’apparente modernité de cette silhouette. Côté sac, Lucie et Luke Meier ont misé sur un modèle mini structuré, une autre tendance de la saison.
La jolie griffe italienne nous présente ici une silhouette extraite d’un vestiaire spirituel inspiré par le mouvement hippie des années 1970. La brassière macramé multicolore illustre son envie de faire revivre les sylphides de Woodstock. Même si le pantalon à la coupe jogging orné d’empiècements à imprimés mandalas s’affranchit des codes seventies, la coolitude de l’ensemble en fait une silhouette estivale facile à s’approprier. Cerises sur le gâteau : les jolies boucles d’oreilles oversize, qui attirent le regard sur les épaules de la mannequin, et le sac vert assorti dans un esprit total look.
TOO #46
Vous souvenez-vous de la tendance phare de l’été passé ? On était en pleine disco fever !