La déferlante métallique ne cesse de faire parler d’elle sur les front rows. Pour l’été 2018, c’est l’argent qui est surtout à l’honneur sur des pièces très variées ; s’il est bling chez la working-girl Balmain, il pare à ravir les vestes petit marquis de Nicolas Ghesquière chez Louis Vuitton, les tailleurs pantalons d’Armani et le coupe-vent must-have d’Isabel Marant. Incontournable quelle que soit la collection, l’argent est le it-joker de la saison. Too a décrypté pour vous les cinq silhouettes les plus emblématiques de cette tendance.
Giorgio Armani revisite le tailleur pantalon italien avec une veste de costume masculin oversize et un pantalon court à pinces plates. La couleur argent confère à cette silhouette intemporelle une patte couture. Le chevron ton sur ton de la veste lui donne une brillance particulière qui contraste avec la masculinité de la coupe. Pour sublimer l’ensemble, la maison italienne a fait le choix d’un top court bleu pastel et d’une paire de derbies plates rouges et blanches à pompons qui s’accordent aux boucles d’oreilles rouges graphiques. Enfin, pour parfaire son look et attirer tous les regards, la mannequin arbore une paire de lunettes géométriques avec un verre imprimé liberty et une pochette en cuir fleurie…
La belle maison française joue la carte du métallisé avec cette silhouette composée d’un pantalon en cuir argenté et d’un gilet sans manches à poches plates brodé de fleurs. L’esprit couture de l’ensemble provient de cette veste de petit marquis entre noblesse et cool attitude. Nicolas Ghesquière a choisi de moderniser cette tenue avec des baskets bicolores streetwear pour actualiser l’ensemble et faire un appel du pied à la jeune génération.
La créatrice française nous offre ici un coupe-vent noir et argent dans un style eighties glam’urbain. Associé à un maillot de bain, on comprend tout de suite qu’il est la pièce star de la silhouette. Pour parachever ce look mi-plage mi-sportif, Isabel Marant a également opté pour des sandales bijoux argentées associées à un collier strassé. Une silhouette finalement très new-yorkaise à la coolitude bien orchestrée !
Pour rester fidèle à l’ADN rétrofuturiste de la marque, Julien Dossena (le nouveau directeur artistique de la griffe) mélange savamment les codes des années 20 et 70 pour créer une silhouette difficilement identifiable, mais pleine de fraîcheur. En utilisant une jupe en chaînes, il fait vaguement référence aux années folles, alors que le col roulé est un hommage flagrant à l’épure des couturiers parisiens des années 70. Le bustier à sequins porté sur le col roulé complète cette tenue et confère au mannequin une allure de sirène d’une époque future. Côté chaussures, il a choisi des boots lycra eighties de couleur camel pour nous surprendre sans nous choquer.
Chez Olivier Rousteing, l’argent s’impose sur un jean argenté sexy et un top moulant assorti ornés de clous. Cet ensemble qui pourrait s’apparenter à une combinaison est joliment structuré grâce à des épaulettes seyantes. La plastique parfaite de la mannequin est particulièrement mise en valeur dans un esprit seconde peau. En termes d’accessoires, le couturier a misé sur une ceinture et un sac à franges en cuir métallisé. Seules les sandales lacées amazones noires et or détonnent pour attirer le regard.
TOO#31