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Véritable fluidifiant social, le mensonge est inhérent à toute vie en société. Si on disait vraiment la vérité, on nous croirait atteint du syndrome de la Tourette et on se marginaliserait en moins de deux dans un état de fragilité sociale évident. Par ailleurs, nous avons tous besoin de petits mensonges pour nous protéger les uns des autres, sauvegarder un jardin secret et une forme d’intimité. Mentir est souvent une manière de se défiler élégamment, de dire « non » sans heurter l’autre, mais aussi une technique de manipulation ou un outil très efficace pour embellir la réalité. Conséquence ? Nous mentons beaucoup plus que nous ne le pensons pour de bonnes et mauvaises raisons.
Si l’on en croit l’étude intitulée « Mentir dans la vie de tous les jours », réalisée en 1996, on mentirait deux fois par jour en moyenne. Par ailleurs, d’après les résultats des recherches des psychologues Felder, Forrest et Happ sur 242 patients, les hommes et les femmes mentiraient à la même fréquence, mais pour des raisons différentes : si les hommes ont plus tendance à recourir aux mensonges d’autoprotection, afin de préserver ou d’améliorer leur image, les femmes inventent plus souvent des mensonges altruistes pour éviter les conflits et préserver leur entourage.
Et vous, à quelle catégorie de menteurs, appartenez-vous ? Réponse dans quelques instants.
A- Vous omettiez d’en parler à vos parents jusqu’à l’arrivée du bulletin.
B- Vous l’annonciez tout de go à vos parents pour vous débarrasser de votre fardeau.
C- Vous faisiez semblant de pleurer pour attendrir vos parents.
D- Vous réalisiez une liste de bonnes excuses avant de rentrer à la maison.
D- Vous noyez le poisson en lui vendant les vertus du changement.
B- Vous lui dites sincèrement ce que vous en pensez.
A- Vous vous débrouillez pour changer de sujet.
C- Vous la complimentez sur ce changement et lui demandez les coordonnées de son coiffeur.
A-Vous faites semblant de le croire pour éviter le conflit.
B- Vous le punissez.
D- Vous lui faites un cours magistral sur les bienfaits de la franchise.
C-Vous en rigolez ; les chiens ne font pas des chats.
A- Vous faites comme si de rien était, mais écourtez la conversation.
D- Vous lui dites que vous rentrez à l’instant et lui racontez votre pseudo voyage par le menu.
B- Vous lui expliquez la vraie raison de votre mensonge et vous vous confondez en excuses.
C- Vous prétendez que votre voyage a été annulé à la dernière minute, mais que vous avez complètement oublié de le rappeler.
C- Vous lui racontez que vous êtes sur le point d’arriver.
B- Vous vous excusez d’être en retard.
D- Vous imaginez une dizaine ’excuses abracadabrantesques dont vous avez le secret.
A- Vous désamorcez la situation en pratiquant l’autoflagellation.
A- Quelqu’un qui tente d’échapper à la réalité.
C- Quelqu’un qui manipule son monde pour avoir une place de choix dans la société.
D- Quelqu’un qui embellit la réalité coûte que coûte.
B- Une personne atteinte d’une maladie mentale.
C- Vous lui faites croire que vous avez retrouvé sa voiture accidentée.
B- Vous faites un constat et payez la franchise.
D- Vous faites de votre accident un récit d’aventure pour dédramatiser.
A- Vous vous cherchez des excuses et incriminez le supermarché.
C- Le mensonge adoucit les mœurs.
D- Feindre de croire un mensonge est un mensonge exquis.
B- Qui dit un mensonge en dit cent.
A- Le mensonge est l’oxygène de la respiration sociale.
D- Pour rendre la vie plus pétillante.
B- Pour faire plaisir ou ne pas blesser autrui.
C-Pour soigner mon image ou atteindre mes objectifs.
A-Pour éviter les conflits.
Vous avez édulcoré votre parcours pour pouvoir broder en entretien.
C-Vous avez menti sur deux ou trois fonctions.
B-Vous avez dit toute la vérité, rien que la vérité.
A-Vous avez adapté votre CV à la description du poste.
B- Terrible, car elle casse la confiance en l’autre pour toujours.
A- Acceptable, car, le plus souvent, on se met à mentir parce qu’on y est acculé.
C- Risible, car vous décelez les menteurs à 1 km à la ronde.
D- Cocasse, car le mensonge est toujours pourvoyeur d’anecdotes.
RESULTATS
Vous êtes un menteur hater.
Vous détestez les menteurs et si l’on vous ment, vous êtes capable de rentrer dans des colères folles car, pour vous, le mensonge représente la trahison ultime. Dans votre esprit, le menteur se définit comme un être abject qui manipule son entourage et cache un fort tempérament narcissique. Plutôt manichéen, vous voyez la vie noire ou blanche, mais très rarement grise. Quand il vous arrive de mentir, c’est toujours pour des motivations altruistes et en de très rares occasions. D’ailleurs, votre entourage vous reproche souvent d’être trop cash et de manquer d’intelligence sociale, ce qui a le don de vous agacer. Un brin autoritaire, vous punissez sévèrement les menteurs en décortiquant, par le menu, leurs mensonges et en les traînant dans la boue. D’ailleurs, ils ont très peur de vous et vous évitent comme la peste. Vous gagneriez à entrevoir la vie avec un peu plus de légèreté, à être plus compréhensif et à distinguer le mensonge à caractère bienveillant de celui qui est véritablement toxique.
Vous êtes un menteur doublé d’un baratineur.
Éternel optimiste, pour vous, la vie se doit d’être belle et surtout pleine de rebondissements. Un peu marseillais sur les bords, vous adorez raconter des histoires et vous n’hésitez pas à édulcorer les situations en mentant « légèrement » pour rendre le quotidien plus intéressant. Vous aimez plus que tout argumenter et vous chercher des excuses pour faire pencher la balance de votre côté. C’est plus fort que vous ! Mais vu que vous êtes d’un tempérament jovial, vous parvenez à sauver les meubles et, le plus souvent, à attendrir vos interlocuteurs. Méfiez-vous, néanmoins, de ne pas tourner mythomane et de perdre votre précieuse lucidité car votre tendance au baratin pourrait parfaitement devenir une véritable addiction. Quant aux autres menteurs, vous avez plutôt de l’indulgence envers eux, à condition que leur récit soit crédible et bourré d’anecdotes. En somme, pour vous, le mensonge est une forme de talent et un jeu qui embellit la vie !
Vous êtes un menteur-né.
Vous mentez comme vous respirez et cela, depuis votre plus jeune âge. Vous avez intégré le mensonge comme une manière redoutablement efficace d’atteindre vos objectifs, qu’importe que cela soit aux dépens d’autrui. Pour vous, le mensonge est en quelque sorte utile au bon fonctionnement de la cité. L’hypocrisie réside dans l’idée qu’on n’a pas besoin de mentir pour vivre ensemble. Vous avez un véritable talent pour le mensonge et possédez une kyrielle d’outils à votre actif, mais quand quelqu’un vous confond, vous n’hésitez pas à utiliser un autre mensonge, encore plus gros, pour vous en sortir… Très lucide sur votre penchant, vous vous considérez plus comme un stratège que comme un mythomane. Pour vous, le mensonge est une forme d’art qui exige un certain talent, ce qui n’est absolument pas donné à tout le monde. Vous n’éprouvez ni culpabilité, ni honte à mentir effrontément, n’en déplaise à vos détracteurs… On ne peut pas être ami avec tout le monde.
Vous êtes un menteur par omission.
La vie sociale est parfois un vrai casse-tête et mentir s’avère souvent la seule échappatoire pour sauvegarder un semblant de vie privée. Non pas que vous ne soyez pas serviable, mais vous ne savez pas dire « non ». Alors, mieux vaut inventer une bonne excuse que de vous retrouver dans une situation que vous n’avez pas choisie. Si vous savez détecter les manipulateurs, vous détestez entrer en conflit avec eux, donc vous essayez de jouer avec les mêmes armes qu’eux. En outre, quand on ne vous met pas la pression, vous savez laisser planer le doute sur vos intentions, sans vous engager pour éviter d’avoir à mentir. Mais vos meilleures tactiques pour éviter de blesser votre entourage, c’est de détourner les conversations pour ne pas vous positionner. Et tant pis si on considère que vous glissez vos manquements sous le tapis en faisant de l’expression « pas vu, pas pris » votre crédo. Une omission est-elle finalement un mensonge ? À chacun sa vision du monde !
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