La jolie griffe parisienne de chaussures compte parmi les préférées des modeuses. Pourquoi un tel succès ? Son univers ludique et coloré s’affranchit des diktats de la mode pour notre plus grand plaisir. Cette saison, Mellow Yellow multiplie les collaborations et lance sa première collection textile. Rencontre avec Magali Blanc, directrice générale de la marque.
BIO. Magali Blanc a toujours évolué dans l’équipement de la personne. Notamment chez Kenzo, Catimini, DKNY et Nike, dans les départements marketing et commercial. Depuis 2 ans, elle est directrice générale de Mellow Yellow, l’une des griffes féminines du groupe Eram.
Comment la marque a-t-elle vu le jour ?
La marque a été créée par Bruno Van Gaver, il y a plus de 10 ans. Il l’a tout de suite positionnée comme une griffe colorée et impertinente. Mellow Yellow est une référence à la chanson de Donovan qu’il adorait. Notre boutique outlet de la rue Turbigo a été créée en 2009. Mellow Yellow a toujours revendiqué ses origines parisiennes qui font partie intégrante de l’identité de la marque. Aujourd’hui, nous détenons 49 boutiques dans l’Hexagone incluant 3 corners dans les grands magasins de la capitale.
Dans quels pays exportez-vous ?
Notre développement international a débuté par le Moyen-Orient (Arabie Saoudite, Qatar, Iran) et les Dom Tom (La Réunion) mais nous ambitionnons également de nous implanter dans d’autres régions telles que l’Asie (Japon, Corée, Chine) mais aussi dans les pays anglo-saxons, en Europe et aux États-Unis.
Parlez-nous de votre ADN ?
Pétillante et colorée, Mellow Yellow joue avec les codes de la mode et s’affranchit de ses diktats. Les mix and match de couleurs et de matières sont devenus notre signature. Nous n’attendons pas les défilés pour décider des thèmes phare de notre collection. Tout est source d’inspiration : la mode, la rue, la déco…
Quel est votre cœur de cible ?
Notre marque est transgénérationelle. Il suffit d’aller en magasin pour s’en apercevoir. Mais notre coeur de cible est la Parisienne de 20 à 40 ans qui mène plusieurs vies à la fois. Elle sait passer d’un stiletto à une basket en un clin d’oeil et mixer les styles pour s’amuser. Ce que les Parisiennes aiment chez nous, c’est la bonne humeur et la créativité.
Comment s’organise votre département style ?
Je m’occupe de la direction artistique avec cinq stylistes : deux sont spécialisées en chaussures, deux autres en prêt à porter et une en maroquinerie. Chaque saison nous rassemblons nos idées sur un moodboard pour définir le fil conducteur de la collection. Ce dernier donne lieu à trois thématiques pour les chaussures et la maroquinerie et deux thématiques prêt à porter. En outre, nous avons une collection fillette qui reprend les mêmes codes (matières, coloris, imprimés) que la femme.
Vous lancez le prêt à porter pour la rentrée 2017. Qu’est-ce qui motive cet élargissement des collections ?
Mellow Yellow mérite de devenir une marque globale. Le prêt à porter est la suite logique de l’évolution de la marque. Nous nous positionnons comme une marque créateur accessible. L’étape suivante sera le développement de licences telles que le parfum, les lunettes et la bagagerie. La première collection prêt à porter est à l’image de nos chaussures. Nous avons principalement misé sur des tops imprimés et colorés et sur des robes au style féminin avec des détails raffinés. Côté prix, il faut compter entre 50 et 120 euros pour un top et entre 90 et 150 euros pour une robe.
Quels sont les thèmes forts du printemps-été 2017 ?
Notre collection s’inspire de Cuba avec trois lignes : « American Traveller » en référence aux étoiles et couleurs américaines, « La plage de Santa Maria » avec nos produits plein été et « La Havane » avec nos modèles glitter. Tous nos imprimés sont faits maison par nos stylistes.
Quels sont vos produits préférés ?
Les compensées Bégonia recouvertes d’imprimés et rebrodées de fleurs dans les tons fuchsia, vert et bleu… Les escarpins Cadillac déclinés dans plusieurs couleurs mais également les baskets avec des palmiers apposés à l’arrière et une doublure intérieure dans un imprimé fait main. Sans oublier les Loafers dépareillées avec des découpes de fruits exotiques très pop !
Quelles sont vos actualités cette saison ?
Pour le printemps-été 2017, nous collaborons avec deux griffes françaises : Faguo pour l’homme et Bleuforêt, une griffe de chaussettes haut de gamme fabriquées en France. La première collaboration a donné lieu à une capsule sur le thème du métro et la seconde à quatre paires de chaussettes décalées. Les produits made in France nous tiennent particulièrement à coeur. Nous possédons d’ailleurs une usine de production dans le Maine et Loire. La ligne Shark en série limitée est une parfaite illustration de ce savoir-faire 100 % français.
Quel est le plus beau compliment que l’on vous ait fait ?
On me demande souvent de quelle marque de luxe proviennent mes chaussures. On les prend parfois pour des Miu Miu, d’autre fois pour des Prada. Sachant que je ne porte que du Mellow Yellow, c’est un immense compliment.
TOO#26
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