Les sandales tropéziennes ont vu le jour dans les années 30 avec deux belles maisons : Rondini et K-Jacques. Emblématiques du village de pêcheurs de Saint-Tropez, elles sont alors popularisées par des stars comme Colette et Marlène Dietrich qui en seront de véritables ambassadrices. Bien vite, les collections s’étoffent avec des produits inspirés d’Inde, de Capri, d’Egypte et même du Sahara. Aujourd’hui, la production de ces deux prestigieuses maisons demeure artisanale et estampillée fait-main. Il faut environ une heure pour fabriquer une paire de ces sandales. La tropézienne se décline en diverses couleurs et dans une multitude de cuirs (parmi lesquels chevreau, python, vernis). Culte, solides, confortables et indémodables, les tropéziennes font des émules bien au-delà de nos frontières.
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