Cette sandale de plage très vivement appréciée apparaît en réalité sous la signature Sun chez la marque Méduse. Néanmoins, revenons quelques pas en arrière.
C’est dans un cadre auvergnat que Jean Dauphant met au point ce qui deviendra un allié de l’été, mais aussi mode.
Alors à la fin de la guerre et en pleine pénurie de cuir, cet artisan déjà passé par les sentiers de la coutellerie avant ceux de la chaussure, a l’idée de fabriquer une sandale en plastique.
Moulée en un seul corps avec une injection de PVC, il n’en faut pas plus pour occasionner des coups de cœur en série parmi les Français.
D’abord nommée Plastic Auvergne, c’est à partir de 1962 que l’entreprise se consacre exclusivement à son modèle si prometteur.
Répondant dans un premier temps au nom de « La Sarraiziennne », la dénomination de « Méduse » va finalement l’emporter dans les années 1980.
S’en suit ensuite une première perte de vitesse en 2003. Laquelle va conduire à la fermeture de l’entreprise avant son rachat par le groupe familial Humeau-Beaupré.
Mué par la volonté de perpétuer les modèles originaux et surtout l’héritage de Jean Dauphant, la sandale née en 1946 a fait peau neuve, enfin plus ou moins.
Le design et les picots sous la semelle restent, seule la matière évolue pour plus de confort. Exit le bleu, le blanc et le rose qui étaient ses teintes originelles, à présent la Sun explore volontiers la colorimétrie.
Conçue et fabriquée en grande partie en France, elle est désormais disponible dans une quarantaine de couleurs.
Outre la plage, la méduse devient tout-terrain et a la bougeotte. Notamment jusqu’au Japon, où cette dernière connaît d’ailleurs un grand succès.
Vous voilà maintenant incollables sur l’histoire des chaussures méduses !
Autre paire qui est sujette à un succès qui la dépasse en cette période estivale : la tropézienne. Apprenez-en plus à son sujet !