L’histoire de la ballerine impose un retour dans le temps et à la Renaissance s’il vous plaît ! À cette époque, les hommes comme les femmes avaient l’aubaine de porter des chaussures plates au bout pointu.
Tout en sachant que la longueur de cette extrémité était un signe de noblesse.
Mais c’était sans compter l’audace de Catherine de Médicis. En effet, influenceuse de son temps, la future reine de France a fait le choix de talons à l’occasion de son mariage, boudant ainsi les chaussures plates alors très en vogue.
Un événement aussi retentissant a nettement contribué à entacher la popularité de la ballerine.
Même l’univers de la danse n’était pas en reste pendant près de 70 ans, jusqu’à ce que Marie Camargo, une danseuse française ne donne le tempo en revêtant des chaussures plates dans son spectacle.
Ensuite, dans les années 1900, c’est au tour de la créatrice Claire McCardell, une convaincue des ballerines, de charger un artisan de créer une version hors scène.
D’où le rôle de Salvatore Capezio, à la fois homme de la situation, cordonnier et créateur de ballet qui a donné leur forme à ces chaussures plates à la forme particulière que nous connaissons toutes.
La cote des ballerines a alors grimpé en flèche.
Mais impossible de parler ballerines et chiffons sans mentionner Rose Repetto. En 1947, celle qui est aussi la mère du danseur de renom Roland Petit apporte des modifications à sa chaussure, ce qui la rend davantage confortable.
Les chaussures de danse confortables sont ensuite devenues une pointure et un véritable succès. Lequel a permis à Rose Repetto d’ouvrir sa propre usine de production à Paris.
Devenue un grand nom, la maison Repetto est toujours pérenne et garante de près de 80 ans de savoir-faire.
Depuis, entre les créateurs de mode et les grandes maisons, chacun y va de sa revisite de la ballerine.
Sans fouler les podiums, à notre échelle, ces chaussures plates connaissent un second souffle, parfois décrié, mais bien réel.
À l’instar de l’apparition de la tendance balletcore sur TikTok notamment. Laquelle se traduit par une esthétique qui fait fusionner les univers de la mode et du ballet.
Bel et bien de retour côté style, voici quelques modèles pour enfin vous réconcilier avec les ballerines :
On craque totalement pour ce premier modèle vintage, tandis que les plus effrontées se plairont dans cette version prune signée JB Martin, qui gagne en hauteur avec un talon bien visible.
Tandis que cette paire de ballerines fera l’unanimité à coup sûr !
Alors, est-ce que vous allez continuer à bouder la ballerine ou plutôt partantes pour un réassort ?
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