L’histoire de la santiag, retour sur un scénario mode réussi

On a pu les voir multiplier les apparitions cette année. Désuètes quelques saisons en arrière, les santiags ont dû cravacher pour faire une remontée sans pareil côté style. Devenue favorite des podiums, cette chaussure unisexe est désormais au cœur de bien des convoitises. Découvrez son histoire.

L’histoire de la santiag, une success story sauce western

À la croisée des mondes de la mode et de l’inspiration country, cette pièce western ne botte pas en touche pour challenger n’importe quel look. La santiag a fait sa bosse et son histoire ne date pas d’hier.

En effet, l’histoire de cette chaussure nous replonge pas moins de 600 ans en arrière ! Pour l’occasion, changement de décor direction le XVe siècle avec l’influence croisée des cultures hispaniques et américaines.

On les doit d’abord aux Vaqueros, ces gardiens de troupeaux espagnols, qui portaient sans le savoir, un futur must-have du cru mode 2024.

Ces modèles montants, servaient initialement à protéger les jambes et assurer la sécurité lors de voyages à cheval à travers l’Ouest américain.

Utilitaires avant toute chose, l’essor du genre western les a tout naturellement rattachés à l’imagerie du cow-boy, alors très en vogue.

Avec une reconnaissance à son apogée notamment des années 20 aux années 50 qui s’étend aux années seventies.

Nombreuses sont les stars du cinéma qui ont revêtu ces paires symboliques pour les hisser en haut de l’affiche. À l’instar des monuments que sont Marilyn Monroe ou encore Johnny Cash.

En réponse à cet engouement auprès du public, les maroquiniers vont styliser encore davantage cette chaussure à la désirabilité en hausse.

Ainsi, broderies et diversité des types de cuirs ne se font plus prier.

La santiag, une tendance loin de péricliter

Mais l’industrie de la mode a également apporté sa pierre à l’édifice, contribuant à démocratiser un peu plus la santiag en tant que tendance chaussure au destin hors norme.

Notamment à l’occasion d’une parade célébrant l’inauguration des boutiques Polo Western et Ralph Lauren Western qui a fait défiler Andy Warhol et Margaux Hemingway en tenues de cow-boy.

Déjà coutumière des tabloïds mode, la marque Ralph Lauren n’est donc pas étrangère au succès de ces bottes à part.

S’il y a bien un duel que la santiag remporte avec brio, il s’agit de sa victoire sur le temps et le renouvellement perpétuel des tendances.

Dans les années 50, elle s’associe à un jean et une chemise. Une accord sobre qui témoigne de la démocratisation de ce soulier dont la gente masculine avait auparavant l’entière exclusivité.

Ensuite au cours des années 70, on troque les pantalons contre des robes, des jupes ou du denim. Véritable tournant mode, on reconnaît à présent les santiags comme des bottines de ville.

S’insérant à la perfection autant dans le style hippie des 70’s que dans le côté rebel rock des années 80. À l’image de l’association blouson en cuir, jean Levis et santiags qui marque l’exemple et reste une image iconique de cette décennie.

Au XXIe siècle, nouvelle temporalité et continuation de la présence de ces chaussures fortes dans le paysage mode.

Tous les designers se l’approprient et ce, pour la faire mieux renaître au fil des saisons.

Il faudra définitivement compter avec les santiags.

Connaissiez-vous l’histoire des santiags, ces chaussures clés pour adhérer à la tendance « cow boy » qui a fait la une ?

Des santiags, ça se respecte, suivez donc nos conseils pour en prendre grand soin !