Ce n’est pas parce qu’on est devenu adulte que la vie doit être un long fleuve tranquille entrecoupé de furtifs moments de bonheur… Jen Sincero, dans son livre plein d’humour Tu vas tout déchirer paru aux éditions Marabout, vous propose de devenir la rock star dont vous rêviez en reprenant les rennes de votre existence et en assumant les choses qui clochent.
La spiritualité et le développement personnel vous semblent cucul la praline, mais vous rêvez quand même de changer votre vie ? Que vous loosiez sur les grandes largeurs d’un point de vue personnel ou professionnel (ou même des deux), que vous meniez une vie confortable et sans saveur ou que vous vous ennuyiez ferme, vous avez le pouvoir de faire mieux et de faire bouger les lignes. Vous en avez marre des relations bancales, infertiles ou toxiques ? Cessez de vous vautrer dans ce marasme relationnel et reprenez la main. La coach américaine Jen Sincero vous propose d’analyser ce qui vous rend heureux et surtout « vivant ». Si vous vous sentez incomplet ou coincé dans votre vie, c’est que vous avez une introspection à mener que vous reculez sans cesse de peur de passer à l’action. Selon elle, notre propension à vouloir changer de vie depuis un canapé avec un verre d’alcool à la main, sans jamais se mettre en mouvement, serait commune à la plupart des individus.
En fait, il vous suffirait d’avoir du cran et de choisir la facette la plus brillante de votre personnalité. Révolutionner sa vie nécessite de s’y jeter à corps perdu, de découvrir sa vocation et de courir après ses rêves avec ténacité. Qu’importe si vous devez faire des choses que vous n’aviez jamais imaginées ou que vous jugiez jusqu’alors impossibles. Bataillez contre vos peurs, acceptez les échecs momentanés, libérez-vous de vos vieilles croyances et acceptez même de faire des actions qui vous mettent mal à l’aise. Mettez au placard le costume de zombi que vous avez endossé sous prétexte de devenir une grande personne responsable ou un parent. Faisons nôtre la citation d’Anaïs Nin : « Vint un temps où le risque de rester à l’étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d’éclore. »
On est tous dotés d’un esprit conscient et d’un esprit inconscient. Le premier représente une super-personne performante et implacable qui chemine d’une idée à l’autre. Le lobe frontal qui accueille le conscient n’atteint sa maturité qu’à la puberté. Notre subconscient, lui, abrite la partie intuitive, émotionnelle et instinctive de notre cerveau ; celui-ci est parfaitement développé dès notre arrivée sur terre. C’est aussi là que nous stockons toutes les informations liées à notre petite enfance. Notre subconscient, n’ayant aucun filtre, croit à tout ce qu’on lui assène sans démêler le vrai du faux. Quand un problème survient à l’âge adulte, il faut chercher les croyances limitantes (coincées la plupart du temps depuis la plus tendre enfance) dans notre subconscient. Sans regarder ces croyances en face ou en les niant, on peut difficilement avancer. C’est en les identifiant et en les remettant en question, que l’on peut enfin les chasser.
Il va sans dire qu’il faut regarder du côté de ses parents et des croyances transmises depuis sa petite enfance. Comme le dit Jen Sincero : « Peu importe ce que vous voulez, si vous avez développé une croyance inconsciente qui juge que votre objectif vous est nuisible ou inaccessible, vous ne vous autoriserez pas à l’obtenir. Et si même vous atteignez votre rêve, vous vous débrouillerez pour le bousiller et gâcher la fête de votre vie. » Pire, quand les croyances subconscientes s’opposent à ce que nous voulons consciemment, des conflits naissent de façon incompréhensible. Comme si vous aviez à la fois un pied sur l’accélérateur et sur le frein. L’auteure compare les croyances limitantes à des bêtes puantes qui polluent votre inconscient. Qu’importe si votre croyance porte sur l’argent, l’amour ou votre apparence physique, il faut impérativement la débusquer pour assainir le terrain. Il suffirait de muscler son radar à croyances en décryptant les aspects dysfonctionnels de votre vie et en recherchant les messages nocifs qui vous ont été transmis par votre entourage dans l’enfance pour se sentir enfin libéré et capable de devenir une meilleure version de vous-même.
Comme beaucoup d’Américains, Jen Sincero pense que la spiritualité est un booster de réussite. Pour elle, il s’agit de croire à une énergie source (que certains appelleront Dieu, univers, vortex, esprit, roche mère…) et de s’y connecter pour décupler sa puissance – son super pouvoir invisible. Mais ne vous y trompez pas, cette connexion n’a qu’un seul objectif : améliorer son expérience physique. Cela passe par la méditation, mais aussi par quelques bases de travail. S’ouvrir à la spiritualité, c’est croire que l’univers est composé d’énergie source et que vous vibrez à une certaine fréquence, de même que ce que vous désirez ou pas. Les vibrations attirent à elles d’autres vibrations miroir. On peut parler de loi de l’attraction. Grosso modo, concentre-toi sur ce que tu aimes et tu attireras ce que tu attends. Il suffirait d’élever sa fréquence pour attirer les vibrations souhaitées.
Jen Sincero compare cette quête de la bonne fréquence à une radio : « Si vous voulez écouter des chansons d’amour, n’allez pas sur une station politique. » Quand vous êtes en mode haute fréquence, les bonnes nouvelles et les opportunités pleuvent comme par magie. Albert Einstein ne disait-il pas que « le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito » ? En vous connectant à l’énergie source, vous décuplerez votre confiance pour atteindre vos objectifs. En revanche, rien ne se passera si vous ne vous mettez pas en action. L’auteure parle même d’action d’éclat pour évoquer celle qui vous couvrira d’or. A contrario, à la seconde où vous cessez de croire en vos rêves, la magie s’arrête net et l’énergie s’envole. Ayez confiance en l’univers et persuadez-vous que vous méritez d’évoluer dans l’amour, la bonté et l’abondance. La méditation permet de se connecter à l’énergie source et surtout de vivre l’instant présent sans se faire dévorer par le bavardage incessant de votre moi conscient.
Jen Sincero dénomme l’ego le « grand sommeil » car il désigne le faux moi, celui de l’ombre, rongé par ses peurs et ses croyances limitantes. C’est le moi qui nous fait vivre dans le passé et dans le futur, mais qui sabote le bonheur présent. Il ne faut intégrer que la principale cause de notre loose, c’est l’endormissement et notre manque de confiance en l’énergie source. Le grand sommeil puise sa puissance dans des sources externes (le regard des autres), réagit au stimulus et se nourrit de la peur. A contrario, votre moi non « grand sommeil » agit en adéquation avec son lien à l’univers, à ses sources internes (estime de soi), prend des initiatives, se fonde sur l’amour et sur l’idée que votre potentiel est illimité. Ce moi véritable vit dans le présent et croit dur comme fer que la vie est un miracle dont il faut profiter pleinement. En revanche, sortir du « grand sommeil » peut s’avérer difficile car se sevrer de ses croyances limitantes s’apparente à une véritable cure de désintoxication.
L’auteure compare le « grand sommeil » à une mamma italienne surprotectrice qui, armée de son rouleau à pâtisserie, vous empêche de sortir du nid. Ses intentions sont bonnes, mais guidées uniquement par des peurs qui la rongent. Elle place sur votre route des obstacles pour vous empêcher de vous éclater. Sortir de votre zone de confort s’apparente à un sevrage douloureux, d’autant plus que votre entourage fera tout pour vous dissuader de sortir du cocon et de prendre des risques. Derrière cette attitude en apparence surprotectrice, se cache une peur panique de vous perdre et peut-être même un fond de jalousie. C’est pour cela que l’auteure nous recommande de nous entourer de gens qui sont déjà passés par là et qui savent qu’escalader les montagnes est nécessaire pour atteindre le nirvana. Il arrive que le « grand sommeil » utilise les blocages émotionnels pour vous barrer la route. Parfois même, il s’attaque à vous physiquement. Acceptez cette période de turbulences liée à cette mue salvatrice. Même si elle s’avère douloureuse, elle vaut toujours mieux que l’endormissement dans lequel vous vous êtes réfugié.
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