Influencé par la très médiatique affaire Weinstein, le gouvernement a commandé un rapport sur les outrages sexistes en pleine rue. Si vous subissez un comportement qui constitue une atteinte à votre liberté de circulation dans les espaces publics et qui porte atteinte à votre estime de vous-même et à votre droit à la sécurité, votre harceleur pourrait encourir une amende de 90 euros. C’est l’une des propositions de ce rapport parlementaire remis à Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et à Nicole Belloubet, ministre de la justice. Si cette recommandation a le mérite de dénoncer des usages sexistes fréquents (100 % des femmes utilisant les transports en commun s’en disent victimes), elle semble malheureusement difficile à mettre en place. Aura-t-on les moyens de mettre des policiers des mœurs à chaque coin de rue ou dans chaque rame de métro et les vidéos suffiront-elle à faire foi ?
TOO#30