6 femmes de science historiques qui passent le témoin à la relève

Le 11 février, à l’occasion de la journée internationale des femmes et des filles de science il faisait bon ressortir les blouses, becs Bunsen et actionner ses méninges. D’après une étude menée en 2014, les femmes sont encore sous-représentées en science. Mais heureusement, tout sauf une loi absolue, certaines scientifiques ont d’ores et déjà marqué l’histoire. Découvrez les rouages de quelques inventions scientifiques indispensables que l’on doit aux femmes de science !

Ada Lovelace et les balbutiements de l’algorithme informatique

Fille du poète Byron et passionnée de mathématiques, Ada Lovelace naît en 1815 à l’époque de l’Angleterre victorienne.

Il n’empêche que cette pionnière va réussir à trouver la bonne formule, au point de marquer les sciences et ouvrir une brèche scientifique considérable.

Elle est en effet, la première à publier un algorithme informatique de l’histoire des sciences.

Bien que tombés dans l’oubli, ses travaux refont surface au XXe siècle, travaux dont Alan Turning va très largement s’inspirer pour construire le tout premier ordinateur, machine à laquelle il donnera son nom… à lui.

Ida Noddack-Tacke et Lise Meitner, femmes de science à l’origine de la fission nucléaire

La fission nucléaire, découverte inhérente et ô combien liée à la création de la future bombe nucléaire, a d’abord été une affaire de femmes.

La chimiste allemande Ida Noddack-Tacke (1896-1978) et son homologue autrichienne Lise Meitner (1878-1968) ont compris les premières dans les années 1930, que les noyaux d’uranium avaient la propriété de fissionner.

Hors réseau, Hedy Lamarr invente la technologie sans fil (Wi-Fi)

Profil insoupçonné maintenant, l’actrice Hedy Lamarr.

Lorsque cette vedette d’Hollywood rencontre le pianiste George Antheil aux convictions farouchement antinazies comme les siennes, changement de décor !

Alors en pleine Seconde Guerre mondiale, ensemble ils vont mettre au point un système permettant de guider des torpilles à distance grâce aux radiofréquences en plus d’échanger des informations secrètes brouillées.

C’est ce même « commutateur de fréquences » qui rendra plus tard possible la mise au point du téléphone portable.

Découvreuse imminente à ses heures, Hedy Lamarr ne rejoint le prestigieux National Inventors Hall of Fame qu’à titre posthume en 2014.

Maria Telkes et l’ensoleillement d’une discipline

invente l’énergie solaire

Très justement surnommée « The Sun Queen », la chimiste physique et biophysicienne Maria Telkes crée la première maison solaire au monde.

Elle est également à l’origine du premier générateur thermoélectrique la même année et du premier réfrigérateur thermoélectrique en 1953.

Marie Curie, la chimiste aux deux prix Nobel

Pour finir, voilà une chimiste qui voit double (en prix Nobel uniquement !) en la personne de Marie Curie.

Née Maria Sklodowska en 1859 à Varsovie, cette dernière s’est vue remettre le prix de Nobel de physique puis de chimie pour ses travaux sur le radium.

Avec une carrière inscrite en pleine révolution scientifique et positiviste du début du XXe siècle, cette grande dame de science poursuivait également un objectif de transmission.

Ainsi, elle aura même été la première femme professeure à la Sorbonne.

Mais bien d’autres sont à l’œuvre et la relève est assurée !

De portraits de femmes à femmes, si vous étiez passé à côté, session de rattrapage sur l’histoire d’octobre rose, une initiative qui nous concerne toutes !